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La laïcité : un bien qui se partage

La 2ème convention de l’UMP a permis de souligner combien la laïcité était un bien précieux pour le mieux vivre ensemble

… et qu’il était nécessaire de faire respecter quelques principes forts pour garantir le principe de laïcité et celui de la liberté religieuse

Bien précieux qui organise le vivre ensemble de la société française depuis la loi de 1905, la laïcité était, mardi, le second thème des débats qu’organise notre famille politique dans le cadre du projet 2012 pour dessiner la France dans laquelle nous voulons vivre ensemble.


Après l’application des peines le mois dernier et celui sur l’emploi le mois prochain, ce thème de la « Laïcité : pour mieux vivre ensemble » préparé depuis près de 6 mois a été suivi par 200 journalistes français et étrangers, de très nombreux ministres et parlementaires.

Bien loin des procès d’intention que l’on a voulu nous faire, cette convention a été l’occasion d’affirmer notre vision positive de la laïcité empreinte de respect et de tolérance et notre conviction : consolider chaque jour le pacte républicain en faisant respecter des principes essentiels devant certaines dérives imputables à des extrémistes qui testent la République. D’où les 26 propositions de l’UMP (lire par ailleurs) pour réaffirmer le principe de la laïcité, garantir la liberté religieuse dans la République et mettre en place un code de la laïcité et de la liberté religieuse.

Face à la tentation actuelle des communautarismes, de la montée des égoïsmes, face au sentiment que le pacte républicain est mis en cause, ce débat sur la laïcité était l’occasion pour l’UMP et Jean-François Copé  de rappeler qu’elle était un enjeu essentiel  parce que fondement de notre pacte républicain.

Les intervenants présents (représentants des cultes, médias, politiques …) ont souligné les vertus de la laïcité – particularité française – qui reconnaît à tous les citoyens la liberté de conscience et la liberté de culte mais également impose le respect d’autrui et de l’ordre public.
Ils ont également précisé qu’il convenait de garder et protéger ce bien face aux dérives.
D’où, pour Christophe Barbier, directeur de la rédaction de l’Express, de laisser perpétuellement ouvert le débat sur la laïcité.
Une façon d’indiquer que la laïcité se construit au quotidien. « Elle est un art de vivre. Il faut le cultiver et le faire vivre avec pragmatisme », poursuit  le Père Mathieu Rougé pour qui les principales questions sont avant tout des questions de terrain, des questions concrètes.
Ce que Jean-Claude Gaudin, sénateur-maire de Marseille et président du groupe UMP au Sénat a traduit en détaillant nombre de mesures prises dans sa ville pour permettre aux musulmans de pratiquer dans la dignité leur culte, quitte à obliger des bailleurs sociaux à réserver en rez-de-chaussée d’immeubles des espaces de prières.

La laïcité que souhaite l’UMP est également une laïcité qui chasse l’ignorance, son « pire ennemi ». Ce qui veut dire concrètement permettre à tous les acteurs de la société, à tous les citoyens d’apprendre d’autrui. « Il faut dissiper toutes les inquiétudes qui peuvent naître d’une diversité culturelle mal comprise », note Gérard Longuet, ministre de la Défense. Un travail de pédagogie nécessaire pour M. Hannade qui pointe 2 cibles prioritaires : les extrémistes anti-musulmans et les intégristes islamistes.

Salué par de très nombreux parlementaires et ministres, ce débat répond au rôle d’un parti politique. « Un parti politique ce n’est pas distribuer uniquement des investitures pour les élections mais alimenter, nourrir le débat. Ce n’est pas le pire chemin qui conduise aux élections nationales », relève Luc Chatel, ministre de l’Education nationale, pour qui l’école de la République est le lieu privilégié pour apprendre le mieux vivre ensemble.

Il n’en demeure pas moins que c’est « aux religions de s’adapter à la laïcité et non la laïcité de s’adapter aux religions », précise le député Jacques Myard qui invite les Français à ne pas se départir de ce principe. Un petit rappel institutionnel qui permet à Jean-François Copé de rappeler que l’organisation d’une république laïque revient aux hommes politiques.

D’où la démarche de l’UMP dans cette convention sur la laïcité qui n’avait qu’un objectif : consolider chaque jour le pacte républicain. « Ce pacte républicain n’est pas un boulet. C’est une chance pour la France, une force pour notre Nation. Fruit des efforts de millions de femmes et d’hommes qui s’engagent chaque jour au service de leur pays, de leur famille, de leurs proches, c’est à nous de le fortifier, de l’actualiser, de lui donner sens ».

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